Article écrit et publié par le Réseau Bruxelles Solidarité sur leur site. Ce Réseau se définit ainsi : « Nous sommes un réseau de soutien mutuel entièrement bénévole, ouvert aux locataires, avec ou sans logement et aux travailleur·euse·s avec ou sans emploi, actif·ve·s ou retraité·e·s.… Lire la suite
Café antifasciste #1 : 13.12.2016
Tu aimes la convivialité autant que la lutte antifasciste ? Alors le « café antifa » est fait pour toi !
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Ta main sur mon cul, ma main sur ta gueule
Par Montreal Sisterhood
Réflexion sur l’usage de la violence face aux comportements et agressions sexistes
Dans les derniers mois, le sujet du harcèlement de rue a été considérablement mis en lumière. En effet, ces commentaires, gestes et comportements sexistes subis par les femmes dans les espaces publics ont suscité des discussions. Ainsi, les réactions des femmes ont été abordées : silence, stratégies d’évitement mais aussi … auto-défense. Ainsi, est revenu le débat sur l’usage de la violence en réponse aux attaques sexistes. Bien que cette question se pose aussi pour différents types d’attaques comme celles racistes, homophobes, transphobes ou autres, la réponse violente au sexisme dérange souvent. Voici notre réflexion sur la question.
Qu’elle soit verbale ou physique, on cherche à comprendre le sens, la pertinence et l’impact de cette stratégie. Pour certain-e-s, la violence est nécessaire dans une perspective d’auto-défense et quand le dialogue est impossible. Pour d’autres, la violence devrait être évitée le plus possible puisque nous voulons que celle-ci disparaisse de nos rapports sociaux. Si nous croyons que l’éducation populaire est certainement la méthode idéale afin d’amener des réflexions et inciter le changement, force est d’admettre que celle-ci ne s’applique pas à tous les contextes. Que faire avec un gars relou dans un party ? Avec une main baladeuse dans un show ? Avec des commentaires dégueux dans la rue ? En effet, le sexisme ordinaire, on le vit dans notre milieu de travail, à l’école, dans la rue, dans nos activités sociales, et ces lieux et/ou situations ne sont pas toujours propices à de réelles discussions, auxquelles les deux parties sont intéressées de participer.
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