Wil (AL Paris nord-est)
Apparu il y a un siècle, ce courant d’idées prône une forme de démocratie directe assez proche de celle du communisme libertaire.
Le conseillisme renvoie à une conception du processus révolutionnaire explicitement opposée à celle autoritaire et étatique de Lénine. Le « conseil » est considéré comme l’organe politique et social privilégié de la révolution, en lieu et place de l’État.
Floran Palin (AL Marne)
Après la mort de Bakounine, le mouvement anarchiste a adopté un projet de société communiste qui, dans ses grandes lignes, reste d’actualité. Mais ce positionnement aurait été plus solide s’il s’était appuyé sur la théorie des crises de Marx, plutôt que sur des arguments moraux ou idéologiques.
Les libertaires ont été très forts pour imaginer des projets de société élaborés, dont on peut même trouver des mises en pratique, au moins partielles, dans l’histoire.
Le Spécifisme (especifismo) est un courant anarchiste latino-américain. Le texte ci-dessous a été écrit par Felipe corréa, un miltant de la Fédération anarchiste de Rio de Janeiro.
Organisation et insertion sociale
L’anarchisme spécifiste revendiqué par la FARJ, ou simplement spécifisme, est une conception de l’organisation anarchiste.
Propos recueillis par Winston Ronwen (AL Moselle)
« L’abolition de l’Etat requiert des conditions matérielles déterminées qui ne peuvent être le fruit que d’une révolution sociale. »
Ancien prof de philo et sociologue passionné par la pensée marxiste, longtemps militant dans la gauche autogestionnaire de la CFDT et animateur du bulletin critique À Contre-courant, Alain Bihr est aujourd’hui membre d’Alternative libertaire en Alsace.
Propos recueillis par Auréline (amie d’AL, Toulouse)
L’Organização anarquista socialismo libertário (OASL), active à São Paulo depuis 2008, est membre de la Coordination anarchiste brésilienne (CAB). Elle se revendique de l’especifismo, un mode d’organisation et de militantisme qui articule l’action au sein des mouvements sociaux et l’action plus spécifiquement anarchiste.
Par Lulu (AL Nancy)
En Italie, dans les années 1980, se sont développés des syndicats dits « de base », en opposition à la ligne très modérée des trois grands syndicats majoritaires. Un état des lieux de cette dynamique, entre perspectives anarcho-syndicalistes et verrouillage institutionnel, avec Sandro et Giovanni, deux camarades de l’USI.
En Italie, il existe trois syndicats majoritaires.
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