Le capitalisme nous conduit droit dans le mur : Comment fonctionne-t-il ? Pourquoi ce système économique s’oppose-t-il intrinsèquement à la sortie de la crise écologique ?
L’impasse écologique
Il faut comprendre que le moteur du capitalisme carbure à la croissance. Croissance des profits évidemment, causée par l’accroissement de la consommation, dépendante elle-même de l’augmentation de la production. Qui dit augmentation de la production, dit hausse de la dépense en énergie, que ce soit à travers le processus de production, lors de l’acheminement des marchandises, ou bien lors de l’usage des marchandises technologiques. Ce sont les ressources fossiles (charbon, pétrole..) qui ont rendu possible l’explosion de la productivité et c’est leur combustion qui génère massivement des gaz à effet de serre. Les capitalistes sont dans une fuite en avant pour faire toujours plus de profits. Ce qui veut dire exploiter encore davantage celles et ceux qui travaillent, ainsi que les ressources de notre planète. Cette concurrence qui pousse à toujours plus de productivité pour rester dans la compétition conduit à des drames écologiques : fonte des glaces, incendies qui ravagent les forêts, catastrophes climatiques etc. Au final, les capitalistes ne peuvent pas sortir de la crise écologique qu’ils ont engendré : ils sont en compétition les uns les autres pour leurs profits !
Une autre société, écologiste et autogestionnaire
Comme le capitalisme, même « vert », ne mettra pas fin à l’urgence écologique, c’est par les luttes collectives que nous pourrons obtenir des avancées et arriver à une rupture révolutionnaire pour créer une nouvelle société, débarrassée du productivisme et du capitalisme. Pour que la production et la distribution ne détruisent pas notre environnement, c’est aux travailleuses et travailleurs de décider elles et eux mêmes sur leur lieu de travail comment produire, à quel rythme, et de manière écologique. Sans les contraintes managériales et sans la recherche incessante de profits qui nuisent à l’environnement. Ces grandes orientations, seront en lien avec des assemblées de villes et de territoires pour que la population définisse elle-même ses réels besoins, de façon démocratique. C’est cette société autogestionnaire qui pourra nous faire sortir de l’urgence écologique, et c’est par la lutte que nous la construirons !
Seule la lutte collective nous fera gagner !
Pour changer l’organisation de la société, nous ne nous pourrons pas nous contenter de modifier nos comportements individuels, nous devrons lutter collectivement. C’est par des luttes massives, et non pas par les urnes, que nous obtiendrons des victoires, en nous mobilisant pour nos intérêts concrets sur nos lieux d’études, de travail, là où on vit, par exemple pour la gratuité des transports. Celles et ceux d’en bas sont les premier.es touché.es par les désastres écologiques, le rapport de force est à construire ! Informons largement, appelons à des assemblées générales pour décider démocratiquement de nos actions. Le 20 septembre mobilisons nous pour la grève pour le climat !