
« Nous défendons un syndicalisme révolutionnaire qui revienne aux sources de la dynamique d’auto-organisation du prolétariat que représente le mouvement syndical, en intégrant les acquis historiques des luttes émancipatrices menées depuis son origine.
Nous promouvons donc tout le répertoire d’actions du syndicalisme révolutionnaire – grève, boycott, sabotage ouvrier, blocage – y compris leurs formes nouvelles et réinventées, dès lors qu’elles reposent sur l’action directe des travailleuses et des travailleurs.
Nous défendons la perspective de la grève générale, en tant qu’arme du prolétariat pour défendre ses intérêts, et possible levier d’une reprise en main révolutionnaire de la production. Cela ne signifie pas qu’il faut multiplier, hors contexte, les appels incantatoires à une grève générale mythifiée, mais qu’il faut la poser comme une visée stratégique, structurant notre action.
Cela implique de participer aux débats syndicaux et de faire vivre – et même parfois tout simplement exister – la démocratie syndicale. » (Extrait du manifeste de l’UCL).
En savoir plus :
- Belgique : Nouveau gouvernement, nouvelle riposte
- Emparez-vous des hôpitaux ! …mais comment ?
- L’organisation sociale contre le génocide : la Palestine et les mouvements sociaux implantés
- S’organiser au travail dans le milieu associatif
- La grève des loyers de la Sonacotra : un exemple de lutte autonome et d’auto-organisation
- Le réveil de la classe ouvrière
- Coronavirus – De la pandémie à la lutte des classes !
- De Lépinay, « Organisons- nous ! Manuel critique »
- Soigner c’est du temps pas de l’argent!
- Soutien au mouvement du personnel de la santé