Pour une Révolution Libertaire

Anticapitalisme, Autogestion

Ni le libéralisme, ni la social-démocratie, ni le communisme autoritaire n’ont apporté l’émancipation, la liberté, la justice, la dignité, auxquelles tous et toutes ont droit.

Dans le capitalisme « mondialisé », les critères et les lois cyniques du marché ont gagné tous les points du globe et s’imposent à tous les aspects de nos vies. Mais tandis que s’installe cette nouvelle phase de la tyrannie capitaliste, on perçoit aussi les signes d’une contestation latente.

Le réveil des mouvements sociaux, l’affirmation des contre-pouvoirs, la mondialisation des luttes, constituent le seul espoir de changer le monde.

Mais il reste à inventer un nouveau projet de transformation de la société, qui soit à la fois une nouvelle façon pour les travailleurs et les travailleuses d’agir dès maintenant sur le cours des choses, et le projet d’une société différente, en rupture avec le capitalisme et ses institutions.

Alternative libertaire est une organisation regroupant des militantes et des militants actifs dans les mouvements sociaux et syndicaux. AL entend contribuer à l’élaboration de cette alternative de société.

Radicaliser, fédérer, autogérer les luttes

Le capitalisme n’est ni « le meilleur des mondes possibles » ni la dernière étape de l’Histoire. Nous faisons le pari qu’une société libre et égalitaire est possible.

Révolution ?

L’alternance gauche-droite offre l’illusion d’une « démocratie »… bien illusoire dans un système régi par la dictature du marché. La seule alternative réside dans une transformation radicale de la société.

Communisme ?

Le communisme libertaire est aux antipodes du « communisme » étatique de Lénine, Staline ou Trotski. En URSS, l’étatisation des moyens de production a généré un capitalisme d’état opprimant les travailleurs et les travailleuses tout autant que le capitalisme privé. Le communisme authentique repose sur l’autogestion comme l’ont montré les expériences révolutionnaires libertaires en Ukraine en 1917-21, en Espagne en 1936-39, avant leur destruction par les bolcheviks et les fascistes, ou plus récemment au Mexique avec l’EZLN.

Libertaire ?

Le communisme libertaire nécessitera l’abolition de l’Etat en tant qu’instrument de répression aux mains de la classe dominante. Un pouvoir populaire correspondra à une décentralisation poussée des décisions, un contrôle par la base des instances de centralisation, et une démocratie autogestionnaire.

Comment ?

Nous proposons une « stratégie des contre-pouvoirs » dès aujourd’hui praticable, et susceptible d’ouvrir une voie à des ruptures ultérieures. L’action-directe du mouvement social, en totale indépendance du patronat, de l’Etat, des partis, des syndicats institutionnels, est seule à même à changer la société. Les gouvernements, même s’ils voulaient enrayer la logique des intérêts capitalistes, sont impuissants à le faire.

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