Reconnaissance par Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël : de l’huile sur le feu qui brûle la Palestine
Par la Commission Internationale de la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA), organisation membre du réseau Anarkismo.
Mercredi 6 décembre 2017, le président fascisant des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, a mis le feu aux poudres en déclarant reconnaître Jérusalem/Al-Qods comme capitale de l’État d’Israël.… Lire la suite
Syrie-Kurdistan : un anti-impérialisme curieusement sélectif
Par Hervé (AL Marseille)
Des révoltes populaires renversent des dictateurs pro-occidentaux ? Ils s’en réjouissent. Les mêmes révoltes menacent des dictateurs prorusses ou pro-iraniens ? Ils s’en indignent et crient au complot fomenté par la CIA… Bienvenue dans l’univers des géopoliticiens de l’anti-impérialisme sélectif.
Amériques : Le féminisme décolonial s’organise en Abya Yala
Par Irene (amie d’AL)

Dans les milieux antiracistes politiques, il arrive que l’on utilise l’approche décoloniale d’une manière qui semble entrer en contradiction avec le féminisme. Pourtant, en Amérique latine, d’où est issue la pensée décoloniale, il existe tout un courant féministe décolonial.
Maroc : Le Rif révolté
Par Marouane (AL Paris-Nord-Est)
Depuis la mort de Mohcine Fikri, en octobre 2016, le Rif est secoué par une contestation qui ne faiblit pas. Face à ce mouvement, la caste dirigeante fait la sourde oreille, calomnie et réprime. La force de ce mouvement s’inscrit dans une longue histoire de révoltes et de revendications contre la marginalisation par le pouvoir marocain.
Les Libertaires, l’intersectionnalité, les races, et l’islamophobie
Par Francis Dupuis-Déri et Irène Pereira (publié sur Grand Angle Libertaire)
Depuis la parution du livre d’Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous, au printemps 2016 (Paris, La Fabrique), on voit se développer dans les milieux libertaires en France une polémique autour de l’usage de la notion de « race »[1]. Ceux qui utilisent une telle notion sont qualifiés de « racialistes » et assimilés à des racistes. Cela touche en particulier la notion d’« intersectionnalité » qui est issue des sciences sociales et reprise par des militants dans le but de mieux articuler la réflexion autour de différentes oppressions comme le sexe, la race et la classe[2]. Récemment, le Groupe anarchiste Regard noir (depuis autodissous) publiait, avec la Anarchist Federation, une brochure intitulée Classe, genre, race et anarchisme, proposant des traductions de textes plutôt courts de l’Assemblée des femmes de la Fédération anarchiste britannique, qui aident à réfléchir à la notion — et au phénomène — de « privilèges »[3].
Le site de réflexions libertaires Grand Angle a souhaité proposer une discussion entre deux libertaires et chercheurs en sciences sociales, pour lever certains malentendus et comparer le contexte militant et intellectuel français et québécois. En effet, Francis Dupuis-Déri milite ou a milité dans des organisations de sensibilité anarchiste aux États-Unis, en France et surtout au Québec. Il enseigne en science politique et en études féministes à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et il a signé quelques livres, par exemple L’anarchie expliquée à mon père (avec Thomas Déri, Montréal, Lux, 2014) et Les Black Blocs (Montréal, Lux, 4e éd. 2016). Irène Pereira a milité dans différentes organisations libertaires (CNT, Alternative Libertaire) et est membre du collectif de rédaction de la revue Réfractions. Elle enseigne à l’ESPE de l’Université de Créteil et participe au réseau « Sexe, race, classe » de l’Association française de sociologie. Elle a publié, entre autres, Anarchistes (Montreuil, La ville Brule, 2009) et L’anarchisme dans les textes (Paris, Textuel, 2011).
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