Par Jeunesses Libertaires

18510_1066630366684105_6625647667343489066_nLe samedi 4 avril avait lieu la première manifestation de Pegida – mouvement islamophobe et anti-immigration – dans la capitale britannique. Mais ce rassemblement d’extrême-droite fut éclipsé par la contre-manifestation antifasciste organisée par l’Action Antifasciste de Londres.

Comme en Allemagne ou en Suède il y a quelques mois, ce sont des centaines de militant-e-s antifascistes et antiracistes qui se sont mobilisé-e-s pour faire taire le mouvement islamophobe Pegida (Patriotes Européens contre l’Islamisation de l’Occident en allemand).

10929904_1064756666871475_6564112704117246055_nIl s’agissait de la première manifestation islamophobe organisé par Pegida à Londres. Manifestation à laquelle participait également l’English Defence League (EDL), groupe d’extrême-droite notoire en Angleterre.

La police a été chargée de protéger la manifestation de Pegida dans le centre de la capitale où des affrontements ont eu lieu entre antifascistes et les flics, ces dernière ont procédé à plusieurs arrestations.

Né en octobre 2014 à Dresde en Allemagne, Pegida s’est fait connaitre en multipliant les manifestations contre les musulam-e-s et l’immigration. Mais le mouvement est en perte de vitesse ces derniers mois suite à la multiplication de scandales touchant ses principaux leaders.

10405282_1066612613352547_4407077690131596117_nCependant, dans plusieurs pays européens, d’autres groupes d’extrême-droite tentent d’importer le modèle Pegida, surfant sur l’islamophobie des gouvernements et sur le racisme institutionnel. Pour l’instant, que ce soit à Malmö (Suède), Hospitalet (Catalogne) ou à Newcastle (dans l’est de l’Angleterre) Pegida a rencontré une opposition antifasciste numériquement supérieur.

La création d’une branche belge de Pegida s’est pour le moment soldée par un échec à l’image de la première mobilisation organisée en mars derniers à Anvers (Flandre).

Cependant, avec la recrudescence du racisme institutionnel et la banalisation des thèses d’extrême droite, il est fort à parier que d’autres tentatives d’implantation de Pegida puissent voir le jour que ce soit en Wallonie ou à Bruxelles.