Pour la deuxième année consécutive l’Alliance du 1er Mai Révolutionnaire organisait à Bruxelles une manifestation révolutionnaire. L’occasion pour nous de rappeler que cette date n’est ni la fête du travail, ni une simple journée de commémoration, mais bien une journée de lutte à travers le monde.
Partout dans le monde les opprimé-e-s se soulèvent contre un système toujours plus injuste : Femmes en grève, gilets jaunes, écologistes, combattant-e-s kurdes, tous et toutes à notre manière nous rêvons d’un monde où nous pourrions enfin vivre libres et égaux.
Le capitalisme se meurt et la bourgeoisie veut nous entraîner dans sa chute. Seules nos luttes seront capables de résister au futur autoritaire, inégalitaire et précaire qu’ielles nous réservent.
Incapable d’endiguer la crise écologique, sociale, politique, les classes dominant-e-s organisent elles-aussi leur camp. Elles jouent des divisons racistes et sexistes et nous font miroiter quelques maigres privilèges. En réalité, nous n’obtiendrons rien si nous ne l’arrachons pas nous même, nous ne serons pas libres si nous n’imposons pas l’égalité pour toutes et tous.
La manifestation du 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles n’était qu’une étape pour construire notre propre camp, celui des révolutionnaires.
En tant que révolutionnaires nous devons nous engager pleinement dans les luttes de transformation sociale. Non pas au-dessus ou devant les luttes mais au sein de celles-ci, aux côtés de celles et ceux qui rêvent à des lendemains qui chantent.
Quant à la bourgeoisie, elle peut bien faire sauter et démolir son monde à elle avant de quitter la scène de l’histoire. Nous, révolutionnaires, portons un monde nouveau dans nos cœurs. Un monde qui sera féministe, antiraciste et anticapitalistes !
Organisons-nous pour le communisme libertaire !